Saturday, November 1, 2008

Ecole (2)


Nous avons téléphoné à plusieurs écoles maternelles pour savoir si on pouvait visiter et venir discuter du processus d'inscription. Nous avons débarqué à notre premier rendez-vous la fleur au fusil. Après cinq minutes cependant, j'avais déjà les mains un peu moites : tout d'abord, pour se mettre en jambe, nous avons reçu une brochure d'une dizaine de pages, le projet pédagogique, à potasser à la maison. Ensuite, nous avons discuté de l'inscription. Apparemment, nous étions encore à temps (je le rappelle : en octobre, onze mois à l'avance), mais tout juste. A partir du début novembre, les enfants prioritaires peuvent déjà être inscrits (ceux qui ont un frère ou une soeur dans la même école, les enfants du personnel ou les enfants handicapés). Et normalement, selon la directrice, à partir du 15 novembre, les autres peuvent tenter de s'inscrire. Tenter parce que "l'année passée, il fallait faire la file et en deux heures, il n'y avait plus de place". "Et cette année, ce sera sans doute une centrale téléphonique, soyez prêts à changer de nom d'école si au moment du coup de fil, on vout dit que l'école choisie est déjà pleine". Pfff... Au revoir, chère insouciance.

Bon, ensuite, ça m'a semblé beaucoup plus agréable. Nous avons visité l'école, classe par classe et c'était tout un nouveau monde qui nous apparaissait, ou plutôt, réapparaissait en direct de notre enfance. C'est adorable une école : mobilier de petite taille ( j'aurais bien mis "mobilier nain", mais ce n'est pas politiquement correct), lits de sieste, étagères étiquetées, dessins au murs, réfectoire, bibliothèque, cours de récréation... En plus, l'énergie bien canalisée des enfants, c'est tellement enthousiasmant. Quel plaisir d'entendre toute une classe vous dire "Au revoir Monsieur", comme un jeu, ou d'en voir une autre toute concentrée sur la construction de hérissons en pinces à linge. Finalement, j'attends la période des cartables et des copains avec impatience. J'adore pouvoir revivre ça à travers mes enfants.

Nous sommes repartis de là avec l'idée de rappeller le 3 novembre, après les vacances de la Toussaint pour connaître les modalités finales de l'inscription. Eh bien, nous sommes le 4 novembre et nous ne sommes toujours pas sûrs. Au téléphone, l'école m'a dit que la date n'était pas encore fixée, que ce serait sans doute en janvier, qu'il fallait rappeller , mais qu'apparemment ce serait bien par un central téléphonique que ça fonctionnerait. Glups ...

Le système serait le même que pour le secondaire, dont on parle tant dans les journaux en Belgique pour l'instant (et lègèrement différent de celui décrit par la directrice) : durant quinze jours, les parents pourront téléphoner pour inscrire leur enfant à une école et ensuite, si le nombre d'inscrits dépasse le nombre de places, les heureux élus sont tirés au sort. Du coup, pour être sûr d'avoir une place dans une école vous convenant, vous avez intérêt à inscrire vos enfants à plusieurs écoles en parallèle. Honnêtement, je ne vois pas quel argument moral pourrait me pousser à ne pas le faire.

Un point me chiffonne quand même : peut-il arriver qu'une de mes jumelles soit acceptée dans une école et l'autre pas ? J'imagine que non et que si l'une est tirée au sort, l'autre gagne aussi le précieux sésame. Si j'ai raison, nous avons deux fois plus de chance qu'une autre famille. Non, non, je ne jubile pas....

P.S. : pour les modalités d'inscriptions, le système est encore à confirmer... Je ne suis pas le Moniteur Belge

1 comment:

cécé said...

Finalement, le système francais est bien fait....:-)

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